Magic Warriors
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 Requiem Éternel, ou de la désillusion

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Requiem Éternel
Requiem Éternel
Lieutenant de l'Orage


Féminin
Messages : 16
Âge : 29
Citation : Voilà longtemps que je n'aspire plus à ressentir quoi que ce soit... J'ai cesser de vivre pour pouvoir aider les autres...

Personnage
Sexe: femelle.
Âge: 24 lunes (2 ans)
Don: spirimancie.

Requiem Éternel, ou de la désillusion Vide
MessageSujet: Requiem Éternel, ou de la désillusion   Requiem Éternel, ou de la désillusion Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 17:25

Vous

  • Prénom : Chloé
  • PUF : Ténèbres
  • Sexe : Fille
  • Âge : 15 ans
  • Date de naissance : 29/12/1994
  • Pays : France
  • Quelques mots sur vous : heun je suis une folle de manga, et une folle tout cours \o/. Mouahaha *meurt*


Magic Warriors

  • Comment avez-vous découvert le forum ? Par la fonda %D
  • Vos premières impressions : Forum RPG, LGDC avec des pouvoirs... *.*
  • Codes du règlement : ...
  • Codes du contexte :...


Votre personnage

  • Noms : Requiem Éternel
  • Sexe : Femelle
  • Âge : 24 lunes (2 ans)
  • Lune de la naissance :
  • Clan : Orage
  • Rang : Lieutenant
  • Don : Spirimancienne
  • Famille :
    Père: Plume de corbeau, sensitif du clan du Lac (guerrier -solitaire)
    Mère: Chant d'Espoir, Née sans-don originaire du clan du Lac (solitaire)
    Mère adoptive: Étincelle, véloce solitaire
    Mentor: Pluie de Larme, Spirimancien solitaire issue du clan de l'Orage (guerrier -solitaire)
    Soeur: Feu Follet, Née sans-don devenue l'une des partisans de Rancune (guerrière)


  • Description mentale :

    Requiem Éternel est une spirimancienne ce qui fait qu’elle est capable d’écouter les esprit, et depuis peu sait entendre les éléments. Elle perçoit le chuchotement du vent, la douleur de la terre exploitée par tout ces êtres, et le rire gracieux de l’eau. Elle comprend beaucoup de choses que personne ne sait, mais jamais on ne l’a croit il n’y a que sa sœur qui croit en elle. Elle est très matures, et rejette la violence. Son crédo ? Protéger sa sœur et aider autant qu’elle le peut à faire régner la paix. Voilà longtemps qu’elle a fait le sacrifice de sa personne et n’aspire plus au bonheur. Elle ne se laisse pas emporter par la haine, ni la vengeance, elle supporte juste en silence pour ne pas provoquer plus de haine comme ça. Elle est un peu le souffre douleur de beaucoup. Seule sa sœur prend soin d’elle. La minette n’a pas beaucoup d’humeur, elle reste généralement stoïque, indifférente, mais parfois elle devient assez facétieuse, c’est ainsi qu’elle se défend, bien qu’il reste toujours le combat qu’elle fait à contre cœur. Elle fait tout pour survivre uniquement pour essayer d’amener la paix aussi éphémère soit-elle. Elle ne se sent en paix qu’en présence de sa sœur ou seule avec les esprits. Elle parle beaucoup avec eux, ils lui racontent des histoires, la préviennent, répondent à ses questions. Ça la change des remarques acerbes des autres félins qui ne voies en ces rêves que des espoirs insensées et irréalisable. Elle ne s’énerve que quand on souille la vie tout ces êtres tuants pour le plaisir et avides de pouvoirs l’horripilent. Elle aime être seule aussi, se laissait guider par le flot des paroles, car le secret qu’elle cache à sa sœur, à Rancune et à son clan lui pèse tellement lourd sur son cœur. Requiem Éternel fait tout pour ne pas y penser, car elle craint qu’on lise dans ces pensées. Elle est très rusée, ce qui la sauve dans les combats, on la sous-estime souvent comme ça, mais elle a aussi quelques défauts. Par exemple le fait de cacher ces secrets dans l’unique but de ne pas faire souffrir son entourage, plus particulièrement uniquement pour ne pas faire de mal à sa sœur. Elle à fait un trait sur sa vie et ne la vie plus pour elle, ou encore ne parle pas assez et endure trop toute seule.



  • Description physique :

    Une ombre, une simple ombre. Une présence se fondant dans le paysage, quel qu’il soit, un être qui peut être n’importe où et qui est presque indécelable. Cette silhouette fusionnant avec le paysage est Requiem Éternel. On a tendance à l’oublier, et elle peut être en train de vous parler et à la moindre seconde d’inattention, elle devient introuvable. Sa démarche est presque envoûtante, ses pattes effleurent à peine le sol, et sa façon de marcher est très souple et silencieuse. Sa taille menue et son corps maigrelet la rend fragile aux apparences, mais ces crocs aiguisés et luisants, ses griffes acérées et solide et ses muscles roulant sous son pelage prouvent qu’elle sait tout de même se défendre. Mais sa force n’est pas extra-ordinaire, loin de là, beaucoup la battent. Elle est continuellement en harmonie avec ce qui l’entoure et ces oreilles frémissent sans arrêt, à l’écoute de son que rares sont ceux capables d’entendre. Son pelage est proprement lissé et il est légèrement angora, mais elle n’est pas une grosse boule de poil tout de même. Sa fourrure est terne, et aucune rayon solaire ou lunaire n’arrive à le faire luire il restera toujours aussi noir, encore plus que l’encre et la nuit sans lune ni étoiles. Son fin museau est parcourues par de longues moustaches sensibles qui frémissent au vent. Sa voix est plutôt éraillée, et le seul rire qui transperce sa gorge n’est qu’ironie. Ces sarcasmes et ces rires facétieux sont tels, qu’ils touchent directement au cœur, et la voix reste gravé ainsi. Mais le plus captivant en elle, l’image qui reste gravé dans la mémoire de tous, c’est son regard. Des yeux onyx, sans lueurs, qui ne laisse entrevoir en aucun cas ces pensées. Ces deux pupilles sont tels deux océans, où se déchaînent les rêves et les désillusions, la douleur et la tristesse. Mais dans son regard, on remarque souvent cette lueur, un sorte d’envie, de détermination sans borne, on sent qu’elle à un rêve, qu’elle y tient mais on ne sait pas lequel… Elle est parcourue de beaucoup de cicatrices.


  • Histoire :
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Requiem Éternel
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MessageSujet: Re: Requiem Éternel, ou de la désillusion   Requiem Éternel, ou de la désillusion Icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 17:38

    « La vie est comme la flamme d’une bougie exposée aux humeurs tempétueuses du vent. »



    Des léger cris dérangeaient la sieste des êtres peuplant la forêt. La saison des feuilles nouvelles arrivait à son terme, laissant place à la saison la plus chaude et la plus sèche. Deux chatons noirs d’encres criaient et se pressaient contre le flanc inerte de leur mère qui venait juste de donner la vie à ces deux petits en échange de la sienne qui désormais était un esprit parmi un monde inconnu que personne ou presque ne percevait. Un renard, intrigué par ces appels de détresses s’approcha dangereusement des deux petites sans défenses, attiré par cette nourriture trop facile, mais au moment où ces crocs qui tenaient fermement l’une des deux chatonnes allaient brisaient l’échine fragile d’un coup sec, un chat massif noir de jais se jeta tel une ombre sur le renard. La nouveau-née fut propulsée contre le flanc roux de sa défunte mère dans un cri de terreur et un combat terrifiant commença. Le sang gicla, mêlait de morceaux de fourrures rousses et noires et les bruits de combat retentissaient avec fureur. Le félin noir s’écroula en même temps que le renard et tous deux étaient morts rejoignant l’esprit de la mère de deux petits. En fin de journée, pendant que le soleil mourrait lentement et inondait le ciel de son sang, une minette écaille de tortue rentrait dans la clairière où était exposés les deux chatonnes abandonnées, qui cherchaient encore la chaleur de leur mère. La tête basse, le regard tristes, elle portait entre ces crocs son petit mort-né, c’était le seul de la portée et elle voulait l’enterrer là où elle avait rencontré son père mort à cause d’un blaireau. Des miaulements affaiblis l’attira et elle se précipita vers les deux orphelines. Toutes trois avaient perdu des êtres cher et avaient besoin du réconfort de l’autre, l’une tourna une page, les deux autres purent enfin noircir leur livre vierge.


    « Il est temps que tu prennes ton envol mais fait attention à ce que, ivre de joie, tu veuilles te rapprocher du bonheur car tu te brûleras tes ailes et la chute n’en sera que trop douloureuse »


    « Courez et surtout ne vous arrêtez pas ! »
    Essoufflée, elle se rattrapa de justesse, elle avait faillit se prendre une racine entre les pattes, jetant un bref coup d’œil à côté d’elle, la jeune chatte croisa le regard inquiet de sa sœur, qui tout comme elle sentait la fatigue de cette longue course pesait sur ses pattes et la peur l’étreignait toujours un peu plus. Un cri déchirant perça le silence envoûtant de la nuit et des larmes commencèrent à dévaler son pelage collé sur sa peau par le sang et la sueur. Les arbres ne mentaient pas, elle percevait leur chant désolé, et les esprits des défunts chantaient la venu d’un nouveau membre parmi eux. Illusion trébucha et fit un roulé-boulé sur le sol, ses larmes venaient de brouiller sa vue elle ne voyait que quelques formes floues.
    - Tiens bon Illusion, aller, il faut repartir, vite !
    - Elle est morte, que vas-t-on devenir Catharsis ?
    - C’est faux ! Étincelle ne peut être morte !
    - Les esprits ne mentent pas…
    - Alors on continue de fuir, nous n’allons pas souiller sa mémoire !

    Les deux jeunes orphelines, âgées de seulement quatre lunes, repartirent, accablées par la mort de leur mère adoptive. Un blaireau affamé venait d’attaquer le lieux où elles dormaient toutes trois, et Étincelle venait de s’être sacrifié pour elles deux, bien sûre, les deux sœurs avaient essayer d’aider le mère adoptive, mais Illusion avaient essuyé une vilaine blessure vers la tête et sa sœur avait une longue estafilade le long de son flanc.
    Le matin arriva bientôt, et Illusion et Catharsis étaient épuisées, elles avaient courut pendant plus d’une heure sans s’arrêter et maintenant elles pleuraient la solitaire qui s’était sacrifié pour elle.
    Illusion se laissa bercer par les voix qu’elle percevait, depuis son plus jeune âge elle les percevait, et depuis peu elle comprenait enfin leur sens et arrivait à converser avec eux. Depuis, les esprits lui apprirent tout sur leurs vrais parents, et comment ils étaient morts. Plume de Corbeau, leur père était un chat qui appartenait autrefois au clan du Lac et était un sensitif. Leur père avait rencontré une solitaire, qui autrefois était sa compagne de jeu dans la pouponnière, mais elle fut rejetée par son clan car elle n’avait pas de don, Chant d’Espoir. Puis ensuite, leur mère mourut en mettant à bas les deux jeunes minettes et leur père mourut en les sauvant des griffes d’un renard qui lui aussi mourut par la suite. Illusion apprit aussi beaucoup de chose sur les « dons » et elle sut qu’elle était spirimancienne tant dit que sa sœur, elle n’avait aucun don.
    Quand la nuit arriva, une patte secoua l’épaule de la spirimancienne, et celle-ci leva douloureusement ces paupières. Sa tête lui faisait mal, mais la blessure guérissait quand même selon les dires d’un grand chêne à qui elle avait posé la question. Affamées, toutes deux partirent en quête de nourriture, mais Étincelle ne leur avait jamais appris ni à se battre, ni à chasser. Comme si ça allait leur faciliter la tâche, de léger points blancs glacés tombaient du ciel dans un silence parfait. Étonnées, elles eurent du mal à s’habituer à ce rideau de neige apportant son lot de vent glacial, puis le temps passa et l’après-midi s’acheva laissant les deux orphelines affamées. La nuit tombée, encore en quête de quelque chose à se mettre sous les crocs, car même les cadavres étaient inexistants en ce lieu immaculé, elle arrivèrent dans un lieux étranges ou les arbres semblaient chuchotaient à la spirimancienne que c’était dangereux pour elles. Mais une douce odeur de campagnol lui tourna la tête, et elles se jetèrent sur le tas de gibier sans prêter gardes aux odeurs, pourtant forte, des chats qui y siégeait. Mais elles n’eurent pas le temps de croquer dans la première proie qu’une masse de muscle s’abattit sur Catharsis pendant qu’une autre jeta violemment illusion aux pattes d’un matou rayer de gris.

    - Que faites-vous ici, à voler notre nourriture ?

    Ce gros chat gris faisait peurs aux deux abandonnées totalement mortes de faim, mais ce fut Illusion qui prit la parole, d’une voix tremblotante.

    - Notre mère est morte, nous sommes seules et nous avions faim, on ne vous avez pas remarqué, on est désolé.

    - Qu’on les escorte en dehors des terres du clan, les solitaires n’ont rien à faire là

    Il avait l’air d’être le chef du clan, car il venait d’ordonner cela à deux guerriers qui acquiescèrent avec ferveurs, tant dit que le meneur se rapprocha dangereusement des deux sœurs, et leur siffla ces menaces.

    -Quant à vous, si jamais l’un de mes guerriers vous retrouve sur le territoire du clan du Feu, seul la mort vous attendra.


    Ainsi, les deux minettes furent jeter de nouveau dans les terres libres, encore plus affamées que jamais. Le soleil se leva de nouveau, et à contre cœur, elle mâchèrent quelques herbes enfouit sous la neige. Une semaine se passa ainsi, et Catharsis tomba malade à cause de la sous-alimentation étant donné qu’aucune proie ne pointait son nez et qu’elles étaient incapables de chasser les rares oiseaux qu’il y avait. Illusion était à deux doigts d’être aussi mal que sa sœur, et elle décida de partir, une nuit, voler de la nourriture dans un de ces clans. Les esprits la guidaient, compatissant envers l’une des rares spirimanciennes existantes et elle arriva, en soir de pleine lune dans un camp presque vide. Faisant bien attention et se laissant guider par les voix qu’elle percevait, la jeune minette parvint à attraper un mulot et fuit le plus vite possible. Les jours commencèrent à passer, et les deux sœurs commencèrent à devenir ces simples mirages impossibles à attraper, qui volaient pour survivre dans un hiver glaciale et cruel.

    « Regardes bien où te guide tes pas, car il se peut bien que cette flaque d’eau ai la profondeur d’un océan… »

    L’hiver était presque finit… Presque. Voilà deux mois que les deux orphelines volent leur nourriture, faute de mieux. De temps en temps, elles arrivent à attraper un oiseau engourdit, ou se contentes d’une simple charogne d’écureuil, mais là, ça faisait trois jours qu’elles n’avaient rien mangé et elles commençaient à sentir les effets de la fin à trop long terme. Elles décidèrent donc, une fois de plus, de se rendre dans ces clans, comme les esprit l’ont apprit à Illusion qui l’a transmit à sa sœur.
    Un défunt, leur disait qu’elles étaient sur les terres du Zéphyr, une plaine balayait par le vent. Illusion s’attarda un instant, laissant le vent ébouriffer son pelage d’encre, souvent les arbres lui disaient, qu’un jour, elle saura entendre ses paroles, mais qu’elle n’était pas encore prête. La nuit était tombée depuis belle lurette, et du haut de leurs six lunes, les deux jeunes avaient déjà compris le principe de discrétion et de silence. Mais cette nuit là était différente, car un guerrier qui venait à peine de se réveiller vit les deux ombres inconnues se faufiler dans le camps.
    Aussitôt l’alerte fut donné, et les deux solitaires furent très vites attrapées, et jeter violemment à terre, sans aucune ouverture pour partir. Illusion reçut un coup de griffe qui lui lacéra tout son maigre flanc, elle ne comprenait plus rien, et ne savait pas se battre. Le regard alerte et terrorisé, elle chercha de partout une faille pour s’enfuir, et elle n’écoutait même plus les insultes de ces matous. Si elle ou sa sœur ne trouvait rien, alors se serait finit d’elle. Son flanc était en feu, sa respiration sifflante et sa gorge nouée par l’angoisse, puis jetant un dernier coup d’œil à sa sœur, la sans-clan compris qu’elle aussi n’avait trouvé qu’une seule solution. Elle était suicidaire, mais il y avait plus de chance de survivre, que de ne rien faire et laisser leur destin se faire.
    Toutes deux, dans un accord commun et silencieux, se jetèrent sans plus attendre sur l’un des félin qui rigolait du sort des deux petites. Pris de surprises les guerriers mirent du temps à réagir, et les deux petites étaient déjà en fuite. Mais certains combattants ne mirent guère de temps à les rattraper « Véloces » disaient les esprits. Et d’autres noms vinrent tel que « endurons » ou « empathes », mais cela lui importait peu, vu qu’un coup de griffe laissa une longue estafilade sur la cuisse de Catharsis, et Illusion se fit percuter par un chat massif. C’était déjà finit pour elles… Un coup de crocs la cueillit à la tête et elle s’effondra aussitôt, semi-inconsciente.

    Ses pupilles à demi fermées observaient le corps de sa sœur tomber inerte, tant dit que son sang battait à ses tempes, comme si sa vie se débattait encore un peu entre les griffes de la mort. La douleur mêlée à la tristesse l’emplie peu à peu, et tant dit que les autres chats les laissaient inerte dans la neige, l’orpheline se sentait devenir que souffrance. Rien d’autre, seul la douleur était là, ni passé, ni présent, ni futur, ni de vie ni de mort, plus de faim et de bonheur, juste la souffrance. Un chant se muait dans ces oreilles, les esprits l’accueillaient lui promettaient réconfort et tranquillité. Elle se sentait flottait, sur un courant qui l’emportait bien au de-là de n’importe qu’elle terre, et la souffrance se dissipa, tel un brouillard s’effaçant. Seul un nom restait en elle, tel gravé à même son esprit, une image, une voix, un être qui était sa seule famille. Catharsis. Partant ainsi, elle se sentit séparé de sa sœur, et elle ne voulait pas, sa sœur était tout pour elle, tout ce qui lui restait, le seul être qui l’avait aidé à continuer pendant ces derniers mois difficiles. Une peur l’envahit, et plus l’ombre pâle de la mort s’imprégnait en elle, plus elle se sentait écœurée, apeurée. « Laissez-moi ! Je veux vivre ! » La voilà qu’elle se débattait, qu’elle se refusait d’écouter le chant des esprits, qu’elle les suppliait de la renvoyer à la vie. Puis pour elle, tout changea, elle se trouvait, sans réel corps au milieu de milliers d’esprits. Elle ne les voyait pas, elle les sentait et les entendait. Puis tout changea, soudain tout se dissipa, s’évanouit autour d’elle et elle tomba dans une réelle inconscience.


    « N’oublie pas que sur tout le long de ton existence, tu devras toujours apprendre. L’apprentissage de la vie, n’est terminé que lorsque tu rends ton dernier soupir… »

    Pourquoi vouloir vivre alors que l’on souffrait tellement ? C’était toujours la question qui lui revenait sans cesse, dans la fièvre qui la hantait depuis quelques jours, où depuis elle ne faisait que combattre la douleur, l’envie de partir à jamais. Parfois elle parvenait à ouvrir les yeux, mais tout était flou, et la souffrance revenait, encore plus intense. Parfois, elle entendait le chuchotis des esprits, comme si c’était un lointain souvenir, et à d’autre moment, c’était une fois de chat, adulte, qui lui ordonnait de ne pas bouger, de dormir, de survivre. Tout était si étrange, Illusion venait de perdre toute notion de temps, parfois elle parvenait à boire un peu d’eau sur de la mousse, et d’autre fois, elle mâchait un peu de viande. Puis peu à peu elle alla mieux, tout devenait un peu plus clair chaque jour, sauf peut être sur l’identité de cet inconnu qui les avait soignées, elle et sa sœur qui était déjà debout sur ces pattes. Vers la fin de journée, pendant que sa sœur dormait près d’elle, l’orpheline parvint à articuler, sans trop de difficulté.
    « Qui êtes-vous ? »

    Elle perçut un léger rire, puis ce fut une voix éraillée, qui avait vu passer beaucoup de lune qui répondit.
    « Un simple solitaire, ne parle pas, reposes-toi, nous discuterons après. »

    Une autre journée passa, et quand le soleil vint déranger le sommeil de la jeune minette, celle-ci constata avec joie, qu’elle se sentait à merveille, et se leva aussitôt, non sans avoir la tête qui tourne. Mais qu’importe, elle sortit de la petite caverne où elle y était resté quelques jours, mais la seule chose qu’elle vit, fut l’éclat éblouissant du soleil sur la neige. Elle mit du temps à s’habituer à la luminosité mais déjà, sa sœur se jetait sur elle. Après dix minutes de rigolade entre les deux orphelines, un matou au poil tacheté blanchissant s’approcha d’elles, apportant entre ces crocs de la nourriture. Catharsis commença à prendre la parole, pour donner des explications à sa sœur, dont sa tête explosait de questions.

    « Il s’appelle Pluie de Larme, il était autrefois dans le clan de l’Orage, mais il l’a quitté préférant la vie des solitaires. C’est un spirimancien, et quand les arbres lui ont compté la venue d’une nouvelle spirimancienne, il s’est sentit obligé de t’apprendre l’art de la spirimicie, et en même temps vu que nous sommes seuls, il va nous apprendre à vivre tout court ! »

    « Je voie que tu vas mieux, mange donc un peu, ensuite je pourrais répondre à toutes tes questions, car je sais que tu en as beaucoup à poser. »

    Il avait la voies douce, et le regard évasif, Illusion regarda avec émerveillement Pluie de Larme, puis hochant la tête, elle se jeta sur le mulot pour le dévorer. Sa sœur était partie s’entraîner seule chasser, le doyen lui avait apprit les bases, et il avait décidé que se c’était à elle d’apprendre le reste. Bien qu’il réponde à toutes les questions que Catharsis lui posait pour savoir si telle technique pour tel animal était bien. La jeune spirimancienne observait au loin, et décida de commencer à poser sa série de questions.

    « Pourquoi n’êtes vous pas arrivé plus tôt ?
    -Car je voulais d’abords savoir, comment toi et ta sœur allaient se débrouiller pour survivre.
    - Pourquoi nous avoir sauver alors ?
    - Car le vent m’a dit qu’il était encore trop tôt pour vous, pour oublier.
    - Pourquoi moi ? Enfin, il doit y avoir d’autres spirimanciens non ?
    - Nous sommes les deux seuls de la vallée.
    - Pourquoi avaient-vous quitté votre clan ?Tu es bien curieuse, il étouffa un léger rire, car la mentalité des chats de clans m’exaspère, croies-moi, tu es plus mature qu’eux. »

    Les questions se succédèrent, s’entremêlèrent jusqu’à ce que sa sœur revienne, toute triomphante, tenant un jeune écureuil entre les crocs. Puis la semaine s’écoula, enchaînant entraînement et emportant les deux spirimanciens dans un jeu fiévreux de question/réponse.

    « D’où nous vient ces pouvoirs ?
    - Les arbres ne t’ont-ils pas comptés cette légende célèbre ?
    - Non.
    - Alors demande leur, ils seront ravis de te la raconter. »

    « Sais-tu parler avec le vent ?
    - Pourquoi me demander cette question ?
    - J’aimerais savoir ce que ça fait, et comment on y arrive.
    - C’est à toi de découvrir seule des questions… »

    « Pourquoi les autres chats aiment la guerre ? Ont un cœur si mauvais parfois même ? Pourquoi ne veulent-ils pas partager leur terres et leur gibier avec tous ? La forêt ne leur appartient pas ; elle appartient à personne, mais à tout le monde.
    - Parce qu’ils sont devenus aveugle, et ne voient que par les yeux. Voilà longtemps qu’ils ont perdu cette sensibilité, leur apportant cette maturité de l’esprit.
    - Pourquoi nous sommes différents ? Nous, spirimanciens ?
    - Car nous sommes dotés de cette vision, voilà l’un des principaux but de notre don, nous somme censé guidé les clans pour ne pas qu’ils ne s’éloignent de la forêt.
    - Alors pourquoi sommes-nous rejetés ?
    - Ils ne voient en nous, que des imposteurs…
    - Nous sommes inutiles donc ! C’est juste pour cela que nous nous vivons alors ? Pour essuyer la haine d’être aussi aveugle et immature qu’un chaton ?
    - Pour l’instant oui, mais il ne faut pas perdre espoir, peut être qu’un jour, enfin, un spirimancien se fera connaître.
    - Nous ne sommes que de simple erreur de la Voûte Céleste et n’avons lieu d’être… A quoi bon ?
    - Avant, je me posais toujours cette question, mais maintenant, je comprends, je ne peux te l’expliquer, car c’est à toi de le découvrir… »

    « Dis-moi Illusion, comment perçois-tu la vie ?
    - Comme un présent qui ne m’étais pas réservé.
    - Mais pourtant tu veux vivres non ? Sinon je n’aurais pu te sauver.
    - Oui je veux vivre…
    - Et sais-tu pourquoi ?
    - Je ne veux pas laisser ma sœur seule, elle, elle à sa place.
    - Pourquoi ne penses-tu pas avoir ta place toi ?
    - Car les spirimanciens ne sont que des erreurs. »


    « En as-tu marre que je te pose des questions sans arrêt ?
    - Non, au contraire, c’est part la curiosité que tu en sauras plus.
    - Alors pour vouloir vivre, alors que l’on souffre tant.
    - Certaines questions, sont tout de même à découvrir soi même
    - Mais, vous me répondez toujours ça !
    - Je sais… »

    Deux semaines s’écoulèrent, et l’ancien leur avait enseignées les bases de la vie, ainsi elles n’auront plus à risquer leur vie bêtement. Un soir, alors que le petit groupe s’endormait tranquillement dans une tanière, mais qui aurait su que le lendemain, seul trois se lèveraient. Illusion et Catharsis secouaient vainement Pluie de Larme, mais rien n’y faisait. Il était mort et rien n’y faisait. La jeune spirimancienne s’éloigna, laissant sa sœur pleurait sur le corps du défunt. La jeune orpheline savait où il était, qu’il était maintenant un esprit vide, un esprit de défunt par mis tant d’autre, il n’y avait que le clan de cieux qui gardaient mémoire, une fois le trépas passé. Elle huma profondément l’air, et écouta le chant des esprits, celui qui accueillait un nouvel esprit. Elle suivit leur chant mortuaire, enregistra le timbre et se balança dans le rythme de la complainte, et se mit à chanter avec eux. Des larmes glissèrent le long de son pelage encre, et toutes les questions, toutes les réponses lui revinrent. Puis elle sentit le lourd poids sur son cœur, elle était désormais la dernière spirimancienne de la forêt, et elle se devait de prendre soin de sa sœur et la garder à l’ombre de toute haine. Après tout, elle n’avait pas pu entendre ce qui a donné cette maturité à Illusion, et celle-ci se devait de protéger sa sœur contre tout ce qui à rendu sourd et conduit encore les autres chats.

    « La haine est toujours présente pour ceux qui ne savent entendre. Même isolé, même avec les plus belles paroles, et même les liens les plus forts n’y peuvent rien. »

    Combien de mois ? Cinq ou Six ? Non, sept. Oui, voilà sept mois qu’elles restent à errer, se débattant face aux solitaires, aux blaireaux et aux renards, à tout ce monde qui n’acceptait la présence des ces deux orphelines. Elles avaient désormais treize mois, toutes adultes, elles avaient néanmoins une taille assez menue, et elles étaient maigres, mais ne se souciaient guère de la faim. Illusion faisait tout pour préserver sa sœur de la haine qui enveloppait les autres chats, car les arbres lui racontaient, qu’il n’existait aucun autre chat détenant une notion de paix aussi parfaite qu’elle, et que tous étaient rongés, que Catharsis deviendraient comme eux. Les esprits ne mentaient jamais, pourtant, elle garda l’espoir que le destin lui échapperait, que sa sœur resterait sa sœur et non une autre. Rien qu’à l’idée d’y penser, la minette en avait le poil hérissé. Mais une journée, après un entraînement intensif, une idée folle traversa la tête de sa frangine.
    « - Dit Illusion ?
    - Hum ?
    - Et si on rentrait dans un clan ?
    - Pourquoi ?
    - Car on sera accepté et la vie y sera meilleure.
    - Mais tu n’as pas de don, ils ne voudront pas de toi.
    - T’as vue comment on es forte, à nous deux on met en déroute n’importe quel adversaire, quelque soit son don.
    - Ils s’en fichent de ça, tout ce qui leur importe, c’est qu’on ai un don.
    - Et alors, on s’en fiche, autant espérer non ? Et pourquoi ils veulent pas accepter les sans-dons hein ? Ils doivent réparer leur erreur, si notre mère n’avait pas été aidée par un guérisseur, elle ne serait pas morte ! Ils ont tué maman. »

    La spirimancienne, regarda au loin, sa sœur s’était levé et était partie, énervé. Pourquoi n’avait-elle pas remarquée que la haine la prenait peu à peu ? Était-il encore trop tard ? Elle se maudit de ne pas avoir ouvert les yeux plus tôt et courue à la recherche de sa sœur. D’une manière ou d’une autre, le refus du clan ou d’elle, la haine sera toujours là, autant qu’elles restent toutes deux soudées encore un peu. Le lendemain, elles se présentèrent au clan du Lac, qui les chassa à coup de griffe en sifflant qu’une sans-don ne souillerais jamais leur clan, et que les spirimanciens n’apportaient que du malheur. A ce moment là, Illusion perçut toute la haine que ressentait sa sœur, toute cette aura néfaste qui empoisonnait son cœur, cette rancune, qui à force de déboires, noyait son cœur et le forçait à respirer que la haine, juste la colère. Catharsis ne parla pas pendant deux jours, et la seule fois ou sa sœur essaya de lui redonner le sourire, tout s’était mal passé.

    « Catharsis ? Mange un peu, tu ne vas pas te laisser mourir à cause d’eux.
    - Ne m’appelle plus Catharsis !
    - Quoi ?
    - Désormais, je me nommerais Feu Follet.
    - Comment ça, que se passe-t-il Catharsis ?
    - Ne m’appelle plus comme ça ! Je veux être le feu de la haine des morts ! Voilà ce que je suis.
    - Et Étincelle ? Tu bafouerais sa mémoire et sa volonté ainsi ?
    - Je suis le fruit de sa haine, ainsi que de celle de tout les sans-don mort sans reconnaissance, dès demain, je rejoindrais ce groupe de rebelle, dont tu m’avais parlée avant, tu me suivras si tu voudras.
    - Cathar…
    - Je t’ai dit de ne plus m’appeler ainsi ! Je serais l’égalité, et je ferais couler le sang pour l’obtenir. Laisse-moi tranquille avec tes esprits, je commence à me demander si toi et l’autre vieux fous ne déliraient pas. »

    Ce ne fut que le lendemain, que les deux sœurs se réconcilièrent. Feu Follet s’était laissé emportée par la haine, mais elle tenait toujours autant à sa sœur, qui avait désormais une âme meurtrie par la vérité qui venait d’écraser son être. Rien n’y pouvait contre la haine, tous les efforts du monde étaient inutiles si on ne savait pas écouter les histoires des esprits.

    Comme prévue, elles se présentèrent devant les Partisans de Rancune. Celle-ci accepta avec plaisir Feu Follet, mais toisant la spirimancienne d’un regard néfaste et haineux, elle ne semblait accepter la présence d'une combattante doté d’un don parmi son groupe de rebelle. Illusion supplia la meneuse, déterminée à rester avec sa sœur. Illusion avait accepté de continuer de vivre reclus des clans pour rester aux côtés de sa sœur, mais celle-ci était prête à faire le sacrifice de la spirimancienne pour donner libre court à sa haine. Rancune argumentait son refus, par le fait qu’elle ne donnait jamais sa confiance à ceux qui détenaient un don, car elle craignait que les clans ne les recrutent. Illusion répondit que sa sœur étaye tout pour elle, qu’elle savait guérir à peu près et pouvait devenir apprentie-guérisseuse ou guérisseuse s’il le fallait. Elle clama à tel point sa sœur était tout pour elle, et que si la spirimancienne était séparé d’elle, elle n’avait plus raison d’être. Rancune vit à travers cette jeune orpheline, un moyen de se venger un peu en quelque sorte, et compris rapidement qu’elle pouvait mener cette minette à la baguette, juste par le biais d’un moyen de pression : sa sœur. Alors elle répondit qu’elle devra être une espionne dans un clan, mais Illusion refusa, car elle était aussi séparée de sa sœur. Mais ce fut là que le chantage commença, et la jeune chatte ébène dut s’y plier. Si elle refusait quelconque ordre, c’était Feu Follet qui y passait.


    « La vie, un simple enchevêtrement entre les rêves et les désillusions, un être qui clame sa souffrance, qui attend une lueur, une aide, que seul la mort lui apportera. »


    Pourquoi continuer à vivre alors que l’on à plus rien ? Pour seule famille, une sœur rongée par la haine, et un compromis qui fait que sa vie est aussi fragile qu’un nouveau né. Tout dépend de Illusion.
    Elle avançais, la queue basse vers le clan de l’orage pour demander à rentrer dans ce clan. Elle devait espionner ce clan, et aussi un peu les autres, pour rapporter les moindres faiblesses pour que Rancune puisse échafauder un plan pour attaquer. Mais la minette désirais mettre toute son âme pour maintenir la paix, car les combats, fruits de la haine l’horripilaient. Pendant son trajet, elle décida de cacher à sa sœur le chantage qui mettait sa vie en jeu, elle devra réussir à mentir à ce clan qui contiendra sans doute des lecteurs, et enfin, elle donnera de faux renseignements à Rancune, pour tout faire en sort de maintenir la paix. Illusion s’arrêta un instant et observa la lune suivit des étoiles. Ces milles feux qui illuminaient la nuit. Étincelle leur racontait que chaque étoile était l’espoir de chaque être vivant. L’étoile d’illusion était morte, cette nuit là, elle ne brillait pas avec ses congénères. Elle s’effondra, jamais elle ne s’était sentie aussi seule, ses larmes continuèrent de couler sur son visage pendant quelques heures. Qui était-elle réellement ? Une simple erreur du clan des cieux, une illusion de la mort, un requiem. Le vent gonfla un instant son pelage, caressa ses larmes, et un doux chant réconfortant l’emplie peu à peu. Fallait-il avoir vécu tout cela pour pouvoir entendre enfin ces grands éléments. Sous ses pattes, la terre dormait paisiblement, l’eau qui remplissait une petite crevasse un peu plus loin l’appelait. Ils percevaient sa tristesse, elle le savait. Ce nouveau don lui redonna un brin de courage, elle pourra converser avec plus d’esprit, entendre plus d’histoire.
    Tandis que le soleil se levait lentement, la minette sécha ses larmes, et s’avança d’un pas déterminé vers son futur clan, chassant toutes pensées néfastes de sa caboche, elle entra et se posa au centre du clan. Elle dut parlementer longtemps avec le chef, et ce ne fut qu’après de longues heures sous les regards hostiles des autres guerriers, qu’elle du en combattre un. Si elle réussissait, alors elle serait admise, sinon, elle serait chassée. Son expérience lui permit de gagner, après tout, elle avait du se battre contre un enduron. Sa ruse lui avait permit de remporter ce combat. Le meneur, qui était pourtant sûre qu’elle se ferait battre, dût tenir sa promesse et lui demanda son nom de guerrière. Désormais, elle ferait partie du clan de l’Orage, loin de sa sœur rongée par la haine, en tant qu’espionne obligée. Il y avait beaucoup trop de changement, une nouvelle page venait d’être tournée. Désormais, elle s’appellerait Requiem Éternel, pour rappeler à tous, que la mort est toujours là, et que la haine ne fait que précipiter les choses.

    « La vie a le don de nous remplir de haine, de nous enlever tout espoir, de nous faire souffrir. Et pourtant, on y tient à la vie… »

    « Pourquoi pleures-tu ? »

    Le vent avait une voix si cristalline, le vent apaisait un peu la plaie qui mettait son cœur en un feu de souffrance.

    « Je ne pleure pas.
    - Mais tu aimerais.
    - J’ai déjà trop pleuré. La douleur est maintenant trop grande.
    - Qu’elle est la raison de cette douleur, n’avais-tu pas réussit à mettre fin à tout cela en cessant de ressentir ?
    - Car le chef du clan me fait assez confiance pour m’avoir nommé lieutenant.
    - Et alors ? N’est-ce pas une bonne chose ?
    - Non.
    - Pourquoi ?
    - Car tout les autre guerriers du clan de l’Orage me déteste pour mes origines de solitaires et mon don qu’ils traitent de faux.
    - Il y à d’autres raisons à cela non ?
    - On me fait confiance, alors que je suis une traîtresse. Je ne suis pas digne de ce poste !
    - Tu l’es digne, car ton cœur pure, ne te blâme pas, après tout, tu apporteras toujours les mêmes fausses informations à Rancune.
    - Ma sœur est loin, je peux savoir son humeur, son état grâce à vous, mais elle me manque, je la voie si peu. Je me sens si seule, je n’en peu plus, de vivre. Feu Follet m’a presque oubliée parfois, elle est tellement rongée par la haine.
    - Mais tu continue à te débattre…
    - Pourquoi ?
    - Seul ton cœur en à la réponse. »

    Le nouveau lieutenant éclata en sanglot, laissant le vent la consoler d’une douce sonate de sa voix angélique. Si seulement… Elle ne put finir sa pensées, une nouveau sanglot la prie. Oui la vie était un véritable cadeaux empoisonné, et pourtant, elle y tenait, à se poison qui couler dans ses veines…
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Requiem Éternel, ou de la désillusion

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